« Santé Environnementale, Perturbateurs Endocriniens, quelles conséquences pour nos enfants ? »
Tel était le thème du colloque, organisé le 20 novembre dernier, à Albi par le RES en partenariat avec le Conseil Départemental du Tarn, en direction des professionnels de santé et de la petite enfance. Le succès de participation, environ 200 participants, témoigne de la forte attente des professionnels sur ce sujet.
Santé publique France a publié le 3 septembre 2019 un rapport concluant à la contamination par les perturbateurs endocriniens de 100% des Français, les enfants étant plus touchés que les adultes.
Des études de plus en plus nombreuses montrent qu’un enfant exposé pendant la grossesse aux niveaux les plus élevés aura des risques sanitaires plus élevés comme l’hyperactivité, le déficit d’attention, le trouble autistique, le retard de langage, le diabète, l’obésité, l’asthme, les anomalies génitales et, à l’âge adulte, les cancers hormonodépendants.
« LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS SONT UNE MENACE MONDIALE À LAQUELLE IL FAUT APPORTER UNE SOLUTION » :
c’est le constat du rapport publié en 2012 par l’OMS et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Les professionnels de la petite enfance sont en première ligne pour protéger au mieux les générations futures de cette menace. C’est l’objet du colloque scientifique d’Albi.
Dans une première partie, le point sera fait sur les connaissances scientifiques actuelles relatives aux perturbateurs endocriniens et à leurs effets sanitaires.
Dans une deuxième partie, les témoignages d’acteurs engagés concrètement sur le terrain de la lutte contre les perturbateurs endocriniens montreront qu’il est possible de s’attaquer à ce problème.
En dernière partie, une table ronde ouvrira le débat avec des acteurs institutionnels et des élus, sur les orientations et actions à mettre en œuvre pour la santé de nos enfants.
Cet événement s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens (SNPE2), du Plan National de Santé Environnement (PNSE4), du Plan Régional de Santé Environnement (PRSE), et aussi, de la charte « Villes et Territoires Sans Perturbateur Endocrinien », dont le Tarn a été le premier Département signataire.