Depuis 50 ans, les problèmes de fertilité n’ont cessé de croître : 1 couple sur 5 rencontre aujourd’hui des difficultés pour mener à terme son projet parental.
Hommes comme femmes sont concernés : progression de l’endométriose et des ovaires polykystiques,
réserve ovarienne épuisée avant l’âge chez les femmes sont parmi les troubles qui gagnent du terrain. Quant
aux hommes, la dégradation de la qualité du sperme, l’augmentation du cancer des testicules et des
malformations génitales n’ont cessé de les affecter davantage.
En France, le sud-ouest est la première région concernée par ces problèmes selon l’étude de Santé Publique
France basée sur un échantillon national de 26 000 personnes (Joëlle Le Moal et al, Semen quality trends in
French regions are consistent with a global change in environmental exposure, Reproduction Avril 2014).
SI L’ÉVOLUTION ACTUELLE SE POURSUIVAIT,
EN 2040 IL POURRAIT NE PLUS Y AVOIR DE PETITS OCCITANS !
Depuis près de 30 ans, les perturbateurs endocriniens, et plus largement l’environnement, sont mis en cause
dans ces troubles de la reproduction (déclaration de Wingspread, juillet 1991).
Ce colloque est une opportunité de mettre dans le débat public les connaissances scientifiques et médicales
sur ce thème en donnant la parole aux spécialistes et aux personnes concernées.
La première partie de la journée servira à dresser l’état des connaissances. Puis, une table ronde permettra
d’ouvrir le débat sur nos réalités régionales et les actions pouvant être mises en place pour protéger au mieux
la santé humaine.
Cet événement s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens (SNPE), du Plan
National Santé Environnement (PNSE3) et des Plans Régionaux Santé Environnement (PRSE3)aD) se pose.