La campagne « Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens » prend de l’ampleur. Derniers signataires en 2018 : Mennecy (91), Région Ile-de-France, Toulouse, Nanterre, Villepreux (78).
A venir en janvier 2019 : Biarritz, Courbevoie, Vandoeuvre-les-Nancy et l’agglomération de Saint-Omer. Les résultats des analyses de cheveux des élus à Paris, Strasbourg et Le Séquestre (Tarn)dans le cadre de l’opération « Zéro phtalates » ont été rendus publics.
Cela montre une contamination générale des élus (…sauf 1 !), mais aussi des variations très importantes, ce qui montre qu’il est possible de diminuer cette contamination. Les données scientifiques les plus récentes montrent en effet que ce degré de contamination élevé correspond à un risque sanitaire sérieux pour l’enfant exposé à ce niveau pendant la grossesse, principalement hyperactivité, obésité, asthme, …. toutes ces affections qui sont aujourd’hui en augmentation rapide.
S’attaquer à une cause environnementale clairement identifiée comme les phtalates, et plus largement aux PE, est une priorité de santé publique (voir dossier de presse). Le RES se félicite que cet objectif soit réaffirmé dans le texte de la 2ème phase de la Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens qui devrait être rendue publique en janvier, mais nous attendons aussi des engagements fermes sur le financement.
La mobilisation des collectivités locales montrent que cette conscience de l’urgence de l’action a progressé dans la société civile et chez les élus. L’Etat doit aujourd’hui jouer son rôle. C’est le sens de l’action que le RES va mener pour obtenir des Etats Généraux de la Santé Environnementale.
L’ampleur de l’épidémie de maladies chroniques nécessite de refonder le système de santé pour y faire face en donnant à la Santé environnementale une place centrale dans la politique de santé.
C’est le vœu que nous formons pour 2019 !