Cette étude publiée début mars 2017 révèle que l’exposition à 15 polluants répandus dans l’environnement (présents chez l’ensemble des femmes enceintes américaines) en mélange et aux concentrations retrouvées dans le liquide amniotique humain, affecte la transcription de l’hormone thyroïdienne (T3), l’expression des gènes impliqués, le développement du cerveau et le comportement au début de l’embryogénèse. Les expériences ont été menées chez des embryons de Xénope, mais considérant que la signalisation de l’hormone thyroïdienne s’est conservée au cours de l’évolution chez les vertébrés, les résultats de cette étude suggèrent que ces polluants ubiquitaires pourraient avoir des conséquences néfastes sur le développement du cerveau humain, chez le fœtus.
Les polluants retrouvés dans le liquide amniotique et l’altération de l’hormone thyroïdienne, des conséquences sur le développement du cerveau
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richard_admin
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mardi, 16 mai 2017
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Documentations scientifiques, Expositions, Publications scientifiques