Suite à une étude menée en 2018, puis à l’adoption d’un plan d’actions en juillet 2020, la Région Centre-Val de Loire poursuit sa lutte contre les perturbateurs endocriniens avec la signature de la charte VTSPE, proposée par le Réseau Environnement Santé (RES), jeudi 7 janvier 2021, par François Bonneau, président du conseil régional, et André Cicolella, président du RES, au côté des deux élues régionales écologistes porteuses du projet, Michelle Rivet et Alix Terry-Verbe.
La situation sanitaire de la Covid-19 nous interpelle sur les risques désormais patents des comorbidités qu’induisent les maladies chroniques. Nombre d’entre elles sont dues à nos modes de vie, notre environnement et notamment aux perturbateurs endocriniens. C’est pour cela que le groupe des élus écologistes au Conseil régional a initié un vœu dès 2017, adopté à l’unanimité, afin de lancer une étude régionale sur l’impact des perturbateurs endocriniens.
En 2018, le Conseil régional s’était alors engagé dans une étude intitulée « Sensibilisation des habitants aux enjeux des perturbateurs endocriniens » qui associait notamment les professionnels de santé et les représentants de l’État. Cette étude a révélé la présence de 39 substances prioritaires en Centre-Val de Loire, ainsi que leurs principales caractéristiques.
Ces informations ont permis à la Région d’élaborer un plan d’actions spécifique, voté en session au mois de juillet 2020, comprenant 27 actions réparties au sein de trois grandes thématiques : Information et communication, Connaissance, Sensibilisation. Ce plan a été mis en place en partenariat avec 90 acteurs très divers, associatifs, institutionnels et socio-économiques du territoire.
L’engagement de la Région est, d’une part, d’informer (en particulier jeunes et femmes enceintes) sur ce que sont les perturbateurs endocriniens et les dangers qu’ils représentent. Il est, d’autre part, d’agir pour réduire la présence de ces perturbateurs endocriniens en ayant des exigences sur les choix de matériaux de construction par exemple lors d’ouvertures de marché, en veillant à l’alimentation des lycéens et aux contenants utilisés en cuisine ou encore en accompagnant des projets de recherches.
Alix Téry-Verbe et Michelle Rivet ont ensuite travaillé pour concrétiser la signature de la Charte régionale d’engagements contre les perturbateurs endocriniens, initiée par le RES, et ainsi inscrire le Centre-Val de Loire dans un mouvement national mais aussi plus local en incitant les communes et villes de la région à signer la charte à leur tour.
Ce mouvement plus large a été également lancé le 7 janvier 2021 avec Saint-Jean-le-Blanc, la première commune de la Région Centre-Val de Loire à signer la Charte Villes et Territoires Sans Perturbateurs Endocriniens (VTSPE), en présence de Françoise Grivotet, Maire, André Cicolella, Président du RES, et de Manon Aminatou, conseillère déléguée à l’Environnement et à la Ville Durable.
Revue de presse
- Perturbateurs endocriniens : une charte / La Nouvelle République / 11 janvier 2021
- Une charte en Centre-Val de Loire pour lutter contre les perturbateurs endocriniens / La République du Centre / 9 janvier 2021
- Perturbateurs endocriniens : La chasse a commencé ! / Tribune Hebdo / 2 septembre 2020
- Plus de temps à perdre devant la menace des perturbateurs endocriniens / Mag Centre / 21 juillet 2020
➜ Plus d’information sur le Site de la Région Centre-Val de Loire : https://www.centre-valdeloire.fr/comprendre/developpement-durable/sante-et-environnement/agir-au-quotidien-contre-les-perturbateurs
➜ Plus d’information sur le site de la commune de Saint-Jean-le-Blanc : https://www.saintjeanleblanc.com/Ress_2291/Signature-de-la-Charte-VSPE.html
Ressource grand public : la Région a mis en ligne sur son site internet un guide compréhensible par tous pour mieux connaître et surtout éviter les perturbateurs endocriniens.
➜ Télécharger le guide