Grégory Doucet, Maire de Lyon, Céline de Laurens, Adjointe à la santé et à la santé environnementale, et l’ensemble des Maires des arrondissements de Lyon ont signé lundi 4 octobre la charte des Villes et Territoires Sans Perturbateurs Endocriniens aux côtés d’André Cicolella, Président du Réseau Environnement Santé (RES). En adhérant à cette charte la Ville de Lyon intègre la lutte contre l’exposition à ces substances extrêmement préoccupantes parmi les piliers de son action et de ses politiques publiques.
La lutte contre les perturbateurs endocriniens, un enjeu majeur de santé publique
Les perturbateurs endocriniens sont des substances capables d’interférer avec notre système hormonal et pouvant entraîner des effets délétères pour la santé : augmentation forte des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, l’asthme, les cancers, les troubles de la reproduction et du comportement, l’obésité, le diabète…
Si les pouvoirs publics sont alertés (stratégie nationale actée en 2014), notamment via l’action du RES, la réglementation et les actions de lutte contre les perturbateurs endocriniens ne sont pas à ce jour suffisants et restent à intensifier. Face à cet enjeu majeur de santé publique, la Ville de Lyon s’allie à l’action du RES et s’engage à lutter à son échelle contre les perturbateurs endocriniens en signant la Charte des Villes et Territoires sans perturbateurs endocriniens, pour informer, sensibiliser la population et activer les leviers en sa possession.
C’est un enjeu majeur de santé publique qui nous concerne tous. Signée par l’ensemble de nos arrondissements, cette charte acte le début de notre plan d’actions qui verra le jour en 2022.
Grégory Doucet, Maire de Lyon.
Des actions incitatives et progressives ; un plan d’action global pour l’été 2022
L’action de la Ville de Lyon en matière de lutte contre les perturbateurs endocriniens se veut collaborative, incitative et progressive ; elle se construira notamment avec les partenaires de la Ville en matière de santé, de l’enfance et de la petite enfance, car les plus jeunes font l’objet des fenêtres d’exposition les plus fortes.
Plusieurs mesures sont d’ores et déjà identifiées :
- Agir via la politique d’achat public, notamment travers le nouveau SPASER voté lors du conseil municipal du 30 septembre (Schéma des achats responsables de la Ville, qui guidera les marchés publics et les investissements de la Ville, chiffrés à environ 1 milliard d’euros sir le mandat) ;
- Un travail concerté avec les établissements municipaux qui reçoivent des enfants, en agissant notamment sur la famille des phtalates : intégration dans le projet éducatif de la Ville, suppression des matières plastiques dans les restaurants scolaires, choix de produits alternatifs dans les crèches… ;
- Une Intégration de la réflexion dans les politiques d’équipement publics, et dans les choix des matériaux
- Une communication et de la sensibilisation auprès des parents et des adultes, pour informer sur les alternatives existantes, simples, efficaces et peu coûteuses ;
- L’implication des partenaires santé et notamment ceux en lien avec la période de périnatalité : HCL et maternités, unions régionales des professionnels de santé, médecins, sages-femmes…
- Le partage de bonnes pratiques avec les autres collectivités signataires ;
- La formation des agents municipaux afin qu’ils puissent spontanément mettre en oeuvre les bonnes pratiques (achats, aération des locaux, techniques de nettoyage…) ;
- L’évaluation des mesures et actions réalisées.
Le plan d’actions pluriannuel et les budgets correspondants seront intégrés dans le contrat local de santé avant l’été 2022.
Focus sur les phtalates pour endiguer la progression d’au moins 8 maladies infantiles
Certains perturbateurs endocriniens peuvent être évités au quotidien de façon simple, c’est pourquoi la Ville de Lyon va s’engager prioritairement à lutter contre l’exposition aux phtalates des plus jeunes, en entamant notamment un travail de fond d’identification des sources d’exposition et de leur élimination progressive dans les établissements recevant du public de la Ville accueillant des jeunes enfants.
Les Perturbateurs Endocriniens mentionnés dans le nouveau SPASER
Véritable levier d’action pour adapter la stratégie d’achats de la Ville et ses pratiques quotidiennes, le Schéma de Promotion des Achats Socialement et Ecologiquement Responsables (SPASER) fixe l’ambition de contribuer à une meilleure qualité de l’air intérieur et à la diminution des perturbateurs endocriniens, notamment dans les établissements recevant du public.
• Augmenter la part des matières stables et peu émissives (tels que les produits d’occasion).
• Diminuer la part des sources de perturbateurs endocriniens et polluants mis en oeuvre dans les ERP.
REVUE DE PRESSE
• Lyon signe la charte des Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens / Tonic Radio / 9 octobre
• Lyon monte au front contre les perturbateurs endocriniens / Environnement Magazine / 8 octobre
• La Ville de Lyon a présenté son nouveau SPASER / Lyon Pôle Immo / 6 octobre
• La ville de Lyon a signé la charte « Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens » / Ville & Aménagement Durable / 5 octobre
• La ville de Lyon signe une charte contre les perturbateurs endocriniens / Lyon Capitale / 4 octobre
• Lyon fait désormais partie des « Villes et Territoires sans perturbateurs endocriniens » / Lyon Mag / 4 octobre
• Lutte contre les perturbateurs endocriniens : la Ville de Lyon s’engage / Tout Lyon / 4 octobre
• Lyon dit « stop » aux perturbateurs endocriniens dans les crèches / Le Progrès / 2 octobre
• La ville de Lyon veut multiplier les crèches de plein air / Les Echos / 16 septembre
• Lyon : vers des crèches sans perturbateurs endocriniens ? / Radio Scoop / 8 septembre
• Lyon : vers des crèches sans perturbateurs endocriniens ? / Impact FM / 8 septembre
• Lyon : la municipalité s’engage pour réduire les perturbateurs endocriniens dans les crèches / Lyon Mag / 7 septembre
• La Ville de Lyon veut s’engager contre les perturbateurs endocriniens dans les crèches / Lyon Capitale / 7 septembre
• Lyon : La ville veut réduire les perturbateurs endocriniens dans ses crèches / BFM TV / 7 septembre