Porté par le RES et la Faculté de pharmacie de Strasbourg, en partenariat avec le laboratoire IRES Kudzu Science, le projet EXAPH vise à démontrer qu’il est possible, dans un délai assez court, en ayant identifié les sources de contamination et agit dans le but de les éliminer, de diminuer sa contamination individuelle aux phtalates.
Le projet EXAPH a reçu un soutien financier de l’ARS Grand Est. Il a permis aussi de sensibiliser et mobiliser les acteurs de santé (ATMO Grand Est, étudiant.e.s en pharmacie, en orthophonie, école de sage-femme), les associations (Alsace Nature, La CSF, UFC-Que Choisir, Scouts et Guides de France) et les collectivités (Strasbourg, Schiltigheim et Bischheim) face à la question des perturbateurs endocriniens (éco-ambassadeurs-ices).
Les phtalates sont des substances chimiques très répandues dans l’environnement et soulèvent, depuis plusieurs années maintenant, de nombreuses préoccupations environnementales, sanitaires et politiques. Ce sont des substances dites « emblématique » de la lutte contre les perturbateurs endocriniens (PE). Ces derniers influent sur le bon fonctionnement du système endocrinien.
En réduisant ou supprimant les sources de contamination de ces derniers, on pourrait obtenir une diminution drastique de la contamination, sur une période relativement courte et des bénéfices pour la santé non négligeable à plus ou moins long terme.
Grace à une sensibilisation générale, la personne la plus contaminée (par les 9 phtalates recherchés, parmi les 40 volontaires) a réussi à diminuer sa contamination de 82%. Les 10 personnes les plus contaminées ont en moyenne réduit leur contamination d’un quart.