RISQUES LIES AUX PERFLUORES:
ARTICLES PARUS DE AVRIL A JUIN 2011
DANS LA LITTERATURE SCIENTIFIQUE (Source PubMed)
FAITS MARQUANTS
Les effets majeurs sont reprotoxique (action sur les cellules de Sertoli), cytotoxique mais pas mutagénique, et comportementaux (hyperactivité, déficit attentionnel) liés à l’exposition périnatale. On note une augmentation des IgE chez l’enfant et une perturbation de la production d’hormones stéroïdiennes. L’allaitement est une source non négligeable de contamination.
CHEZ L’HOMME
- Effet physiopathologiques :
– Chez l’enfant mâle, les niveaux d’IgE sont positivement corrélés avec les niveaux de perfluorés.
– Impact des perfluorés sur les troubles du comportement chez l’enfant.
- Effets in vitro :
– PCB153 et PFOS induisent l’apoptose des cellules de Sertoli et des gonnocytes néonatales en augmentant la production de radicaux libres.
– L’exposition de cellules humaines d’adénome cortico-surrénal aux perfluorés entraîne des modifications de la stéroïdogenèse et affectent la viabilité cellulaire à haute dose de PFNA.
– Effet cytotoxique sur la lignée cellulaire d’hépatome humain sans altération de l’ADN, ce qui irait dans le sens d’études épidémiologiques ne montrant pas de carcinogénicité de ces composés.
EXPOSITION ENVIRONNEMENTALE
– L’exposition du nouveau-né aux perfluorés est plus importante durant l’allaitement que lors de la gestation.
– L’air respiré constitue une source d’exposition non négligeable par les poussières qu’il contient, pouvant aller chez certains jusqu’à 50% de la contamination observée.