Révélations sur une crise sanitaire – « Cancer du sein : en finir avec l’épidémie »
Cette semaine, l’OBS titre « Cancer du sein, révélations sur une crise sanitaire ».
Ce n’est pas une inquiétude, mais un véritable cri d’alarme que pousse André Cicolella dans son essai « Cancer du sein. En finir avec l’épidémie » (publié aux Petits Matins le 3 octobre). Ce chimiste, toxicologue, prof à Sciences-Po et qui fut notamment à l’origine de l’interdiction du bisphénol A dans les biberons, déploie une batterie de statistiques qui a de quoi faire frémir : elle révèle que le cancer du sein, premier cancer chez les femmes occidentales depuis un demi-siècle, est dû, dans des proportions importantes, à des substances toxiques présentes dans notre environnement. Et que les autorités sanitaires ne font pas grand-chose pour les combattre.
Comme le souligne André Cicolella, président du RES, « les autorités des pays développés sous-estiment totalement les facteurs environnementaux (substances chimiques, pollution…) dans l’explosion de cette maladie ». Dans son essai « Cancer du sein. En finir avec l’épidémie » à paraître le 3 octobre, il pose des chiffres alarmants dans le débat public et appelle à une révolution de notre système de santé.
Aujourd’hui près de 49.000 femmes sont touchées par un cancer du sein, un doublement par rapport à 1980 période où le cancer du sein touchaient 22.000 femmes. Il s’interroge « Qu’est ce sinon une épidémie ? ». La vieillesse et le dépistage n’explique pas tout, notre environnement est en cause. Les polluants qui s’y accumulent, et notamment les polluants chimiques, sont responsables de cette explosion du nombre de cas.
Retrouvez l’intégralité de l’interview dans l’OBS de cette semaine.