Cette étude réalisée sur 61 440 femmes provenant de la cohorte « E3N-European
Prospective Investigation into Cancer and Nutrition study » constituée de 1993 à
2011 démontre que les personnes consommant le plus (toujours ou presque
toujours) d’édulcorants industriels ont une augmentation du risque de développer
un diabète de type 2 (D2T) par rapport aux personnes qui en consomment « jamais
ou rarement ». (HR = 1,83 [IC 95% : 1,66-2,02] model multivariable, HR = 1,33
[IC 95% : 1,20-1,47] données ajustées par rapport à l’IMC (indice de masse
corporelle)). Chez les femmes consommant des édulcorants artificiels pendant
plus de 10 ans le risque est aussi augmenté de développer un D2T. (HR = [IC
95% : 1,93-2,40] model multivariable, HR = 1,15 [IC 95 % : 1,00-1,33]).
Une consommation régulière sur le long terme d’édulcorants artificiels est donc associée avec le risque de contracter un D2T.