RISQUES LIES AUX PERFLUORES:
ARTICLES PARUS DE OCTOBRE A DECEMBRE 2011
DANS LA LITTERATURE SCIENTIFIQUE (Source PubMed)
FAITS MARQUANTS
CHEZ L’HOMME
- Effet physiopathologiques :
– 6 PFC sur 11 sont détectés dans le sang de 83 enfants (PFOS, PFHx, PFOA, PFNA, PFOSA, et le PFDA). Ces PFC sont associés à un comportement traduisant une tendance marquée à un état impulsif.
- Effets in vitro :
– Le modèle de l’additivité des effets individuels évalué sur un mélange de 4 à 6 substances rend compte de manière acceptable de l’activité globale anti-androgénique de ces mélanges.
– Les perfluorés iodés (PFIs) ont un effet oestrogénique qui dépend de la longueur de la chaîne aliphatique et de la substitution iodée.
– Etude in vitro de l’effet des PFC (C4-C12) sur l’activation du PPARα humain et murin. On note que l’activité PPARα augmente avec la longueur de chaîne des PFC jusqu’au C9 puis décroit pour des chaînes plus longues.
– Les PFC diminuent l’activation du facteur de transcription NF-kB et par conséquent la sécrétion des cytokines par les cellules immunitaires. Le PFOA est le moins actif des PFC examinés.
BIOMONITORING
– Exposition du nouveau-né : il existe un transport important du PFOA à travers la barrière placentaire et dans le lait. L’exposition postnatale est plus importante que l’exposition prénatale surtout pour le PFOA.
– Exposition du fœtus à certains PFC via le cordon ombilical.