Il est utilisé dans la fabrication des plastiques en polycarbonate (petit électroménager, lunettes, cd…) et des résines époxy employées comme vernis interne des boites de conserves, canettes ou couvercles, mais aussi dans les canalisations d’eau, les cuves alimentaires et viticoles, les tickets de caisse et dans certains composites dentaires.
Il est interdit dans les biberons depuis le 1er janvier 2011 à la suite de la campagne du RES « Stop BPA ».
Le BPA imite les œstrogènes, hormones sexuelles féminines. Il peut favoriser l’apparition du diabète, des troubles cardiovasculaires, des troubles du comportement et augmenter les risques d’infertilité (puberté précoce, diminution du nombre de spermatozoïdes, augmentation des risques de défiance sexuelle).
Les phtalates sont utilisés principalement comme plastifiants des plastiques, en particulier du polychlorure de vinyle (PVC). On les retrouve dans les câbles électriques, revêtements de sols et muraux, mobilier, gadgets… Ils sont aussi employés dans les produits cosmétiques (rouges à lèvres, vernis, crèmes, parfums…) et dans les produits de santé et de soin (médicaments, dispositifs médicaux).
Les phtalates interfèrent avec la testostérone, hormone sexuelle masculine. Ils peuvent provoquer la féminisation des fœtus males, des troubles du système de reproduction, de l’obésité et des cancers du sein et des testicules.
Grâce à leur activité antibactérienne et antimycosique, les parabènes sont des conservateurs très répandus. Appliqués sur la peau, ils peuvent pénétrer dans le corps, perturber le fonctionnement de plusieurs hormones et sont susceptibles de provoquer des atteintes à la fertilité et à l’activité métabolique.
Les perfluorés sont utilisés dans les revêtements anti-taches et hydrofuges. On les retrouve dans les moquettes, canapés, textiles et vêtements imperméables et respirants. En alimentaire, ils sont présents dans les emballages de fast-food, la vaisselle papier jetable et dans les revêtements anti-adhésifs des poêles et ustensiles de cuisine. Les PFC sont devenus des polluants omniprésents dans l’environnement et peuvent persister dans notre organisme pendant des années. Les PFC sont associés aux impacts suivants : atteintes à la reproduction, troubles comportementaux, obésité, défenses immunitaires amoindries…
On estime qu’environ la moitié de nos aliments présentent des résidus de pesticides et que notre assiette nous expose en moyenne à une vingtaine de ces pesticides perturbateurs endocriniens quotidiennement. Un exemple : le prochlorza, un fongicide, entraine des troubles de la reproduction et du comportement chez la descendance de l’individu exposé.