Aujourd’hui, en France, 3 millions de personnes sont traitées pour une maladie de la thyroïde (soit 250 000 pour l’Occitanie).
Selon un rapport de l’OMS et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, l’incidence des maladies et des troubles thyroïdiens a augmenté fortement au cours des dernières décennies. 6 à 10% des adultes souffrent d’une maladie ou de troubles de la thyroïde, l’hypothyroïdie étant le dysfonctionnement le plus courant, qui touche en priorité les femmes (6 fois plus que les hommes). Les enfants et les adolescents ne sont pas épargnés par cette épidémie.
Une telle évolution amène à s’interroger sur les causes environnementales.
Les perturbateurs endocriniens des hormones thyroïdiennes sont mis en cause, principalement pendant la période préconceptionnelle et la grossesse : phtalates (plastiques souples, cosmétiques …), bisphénol A (plastiques), polybromés, (matériels électroniques, ameublement), perfluorés, pesticides (111 sur 287 pesticides évalués par l’agence européenne EFSA), rayonnements ionisants….
Quelles sont les conséquences pour les malades de cette exposition à ces perturbateurs endocriniens ? Quelles sont les conséquences pour les femmes enceintes et leurs enfants et peut être leurs descendants ? Réduction du QI, troubles cognitifs et troubles du comportement comme le TDAH (Trouble de Déficit de l’Attention Hyperactivité), voire même autisme sont rapportés.