RISQUES LIES AU BISPHÉNOL A
ARTICLES PARUS DE JANVIER À JUIN 2013
DANS LA LITTÉRATURE SCIENTIFIQUE (Source PubMed)
FAITS MARQUANTS
A. BILAN GLOBAL DE LA VEILLE EFFECTUEE DEPUIS MAI 2009
Nombre d’études chez l’homme et l’animal
Montrant des effets : 458 (93,5 %)
• Chez l’animal : 291 dont 69 in vivo à une dose < DJA (EFSA)
• Chez l’homme : 167 (Effets sanitaires : 79 ; effets sur cellules in vitro : 88)
Ne montrant pas d’effets : 31
• Chez l’animal : 16
• Chez l’homme : 15
B. BILAN DE LA VEILLE EFFECTUEE DE JANVIER A JUIN 2013
Chez l’humain, l’exposition environnementale au BPA affecte le développement comportemental et l’apprentissage chez l’enfant.
In vitro, on retrouve un lien entre l’exposition au BPA et le diabète de type 2, la cancérisation des cellules épithéliales mammaires et des troubles du développement neurologique.
Chez l’animal, les études montrent que l’exposition à de faibles doses de BPA durant la période sensible du développement fœtal induit des troubles du comportement à l’âge adulte, perturbe le métabolisme énergétique et la fonction cérébrale, augmente les risques d’obésité et de diabète, entraîne des modifications épigénétiques chez l’embryon et favorise un développement anormal du placenta.
Les études sur la pollution environnementale montrent tout d’abord que l’utilisation de dispositifs médicaux augmente l’imprégnation en BPA des prématurés hospitalisés en soins intensifs néonatals de manière importante.
Les eaux de surface allemandes sont polluées par des contaminants organiques —dont le BPA— et non organiques issus des eaux usées traitées, engendrant un déclin de la biodiversité ; les eaux souterraines et de surface espagnoles (La rioja) sont contaminées par le BPA, BPF et des herbicides ; la mer Cantabrique est contaminée par 45 micropolluants organiques avec notamment pour origine les effluents des stations d’épuration.