La crise sanitaire a un coût humain, mais elle a aussi un coût économique de plus en plus élevé qui met en péril l’avenir des systèmes solidaires. Toutes les études montrent le coût exorbitant des pollutions. La dernière en date met en évidence que le coût des Perturbateurs Endocriniens en Europe correspond à 1,2 % du PIB européen. Le 2ème rapport de l’Agence Européenne de l’Environnement « Late lessons from early warnings » publiés en 2012 apporte plusieurs dizaines d’ exemples montrant qu’une décision de précaution est beaucoup plus rentable non seulement au plan sanitaire mais aussi au plan économique. Cette dimension économique conforte l’idée que la santé environnementale est la réponse à la crise sanitaire car elle seule permet de stopper les épidémies modernes et leurs coûts grandissants.
Les exemples tirés du rapport de l’AEE seront développés avec la collaboration de David Gee qui a coordonné le programme de l’Agence Européenne de l’Environnement.
Le colloque sera organisé en partenariat avec la Mutuelle Familiale et le journal l’Humanité. La présence des députés Gérard Bapt rapporteur du budget de la Sécurité Sociale et de Jean-Louis Roumegas, président du groupe Santé Environnement est prévue.
Le lieu envisagé est le Conseil Économique Social et Environnemental.