Michèle RIVASI, députée européenne, membre suppléant de la Commission Environnement et Santé au Parlement européen, Aline ARCHIMBAUD, sénatrice EELV, secrétaire de la commission des affaires sociales, Jean-Louis ROUMEGAS, député EELV, membre de la Commission des affaires sociales, l’association Non Au Mercure Dentaire et leRéseau Environnement Santé vous invitent à une conférence de presse le :
Jeudi 5 décembre 2013
11h-12h
Une loi pour éliminer le mercure dentaire
Bureau du Parlement Européen
288 boulevard Saint-Germain 75007 Paris
Tout concourt à abandonner l’usage du mercure dentaire, qui entre pour 50 % dans la composition de nos « plombages ».
La Convention de Minamata sur le mercure, signée au mois d’octobre dernier, constitue la première réglementation internationale sur une substance spécifique – ce qui démontre la dangerosité de cette substance. C’est l’une des plus toxiques que l’on connaisse, et elle doit à ce titre se voir éliminée de tous les usages, dès lors que l’on dispose d’alternatives.
Précisément, en Europe, tous les produits contenant du mercure et tous les procédés qui ont recours à ce métal sont progressivement prohibés. Seul l’amalgame dentaire, qui est pourtant la première source d’exposition au mercure sur notre continent, fait exception. Néanmoins, une série de rapports vient dénoncer le non-sens de cette situation.
Pour l’heure, la France absorbe à elle seule le tiers du mercure dentaire en Europe et devrait en conséquence hâter sa transition vers une dentisterie sans mercure. En Europe, la Suisse, la Géorgie, la Suède, la Norvège, le Danemark et l’Arménie l’ont déjà interdit. Rappelons que de nombreux pays, même parmi les plus pauvres, se sont également engagés à passer à une dentisterie sans mercure d’ici à 2015.
Nous demandons donc au gouvernement de passer à l’action et nous entendons être des forces de proposition en ce sens. Pour cela, nous mettons sur la table les grands axes d’un projet de loi qui non seulement trace le chemin vers l’élimination des amalgames dentaires, mais qui donnerait en outre les moyens de moderniser considérablement notre dentisterie pour une meilleure sécurité de tous et pour une meilleure prévention de la maladie carieuse.