Intervention le 18 novembre 2020 d’Albert Lévy et André Cicolella au colloque « Urbanisme et santé publique : transition ou effondrement », organisé par l’Ecole d’Ingénieur de la ville de Paris (EIVP)
➜ Crise sanitaire et urbanisme : de l’hygiénisme à l’écologisme, Albert Lévy, Architecte et urbaniste, Chercheur au laboratoire LAVUE UMR /CNRS; 05:00
➜ La transition épidémiologique et la crise sanitaire des maladies chroniques : la réponse de la santé environnementale, où va la santé publique? André Cicollela, Président de l’association Réseau Environnement Santé 01:54:34
UNIVERSITÉ DU GENIE URBAIN DE L’EIVP : MATINÉE DU 18 NOVEMBRE 2020 (1ÈRE PARTIE)
L’état de santé et de bien être d’une population dépend non seulement de la qualité des politiques de soins de son pays, mais aussi de ses modes de vie et de la situation de son environnement. La pandémie planétaire du Covid-19 a mis l’accent sur les deux caractéristiques de la mondialisation qui ont le plus contribué à sa diffusion : mobilité et concentration. Comme la crise climatique ou celle de la biodiversité, également à l’origine de cette pandémie, elle interroge nos modèles de développement territoriaux. Cette crise sanitaire permettra-t-elle de questionner avec un nouveau regard l’aménagement des territoires et des villes,de contribuer aux modalités d’une transition écologique de nos sociétés ? La santé retrouvera-t-elle sa place dans le champ de l’urbanisme ? C’est autour de ces questions, complexes mais essentielles, que cette Université d’Automne de l’EIVP 2020 propose de débattre.
La première matinée revisite l’histoire des relations entre les épidémies, les maladies infectieuses et les politiques urbaines aux 19e et 20e siècles, pour mieux cerner la nouveauté et spécificité, de ces relations pour notre époque. Courants hygiénistes et révolution de la santé publique ont influencé en profondeur les choix d’urbanisation pris par les édiles comme on le verra, à Paris et dans le département de la Seine.