Non seulement cuisiner chez soi permet le plus souvent de s’assurer de la provenance des aliments utilisés, mais en outre, cela assure que le repas ne subit pas toutes les étapes de transformation des processus alimentaires utilisés dans le domaine des repas à emporter. Mais, cela permet surtout de considérablement réduire l’exposition de l’organisme aux substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS), présentes dans les emballages et reconnues par l’OMS comme d’importants perturbateurs endocriniens, pouvant augmenter le risque de cancer, provoquer des insuffisances thyroïdiennes ou encore des immunodépressions, selon une nouvelle étude.
Les chercheurs ont découvert que les personnes qui mangeaient plus de repas à la maison avaient des niveaux significativement plus faibles de PFAS dans leur corps. La grande majorité (90 %) de ces repas étaient des aliments achetés dans une épicerie. En revanche, les personnes qui consommaient plus de fast food ou mangeaient plus souvent au restaurant, y compris dans les pizzerias, avaient tendance à avoir des niveaux plus élevés de PFAS dans leur corps. Selon les chercheurs, cela suggère que les repas-minute et les aliments provenant d’autres restaurants sont plus susceptibles d’être contaminés par le PFAS, ce qui pourrait être attribuable à un contact plus fréquent avec les emballages alimentaires contenant du PFAS.