La Mutuelle Familiale, première mutuelle signataire de la charte, lance une opération zéro phtalates. 10 volontaires de la mutuelle se sont prêtés au prélèvement de cheveux. Cette opération montre que la charte concerne aussi les organismes sociaux, qui aujourd’hui supportent les coûts croissants de l’épidémie de maladies chroniques.
La Mutuelle Familiale a signé le 3 septembre 2019 la Charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens » proposée par le Réseau Environnement Santé. Elle s’engage ainsi à adopter un plan de lutte contre ces substances chimiques qui ont des effets délétères sur notre organisme, sur nos descendants et sur les écosystèmes.
La Mutuelle Familiale est la première mutuelle signataire de la Charte qui, lancée fin 2017, a déjà été adoptée par plus de 200 villes, directement ou indirectement via les communautés de communes, ainsi que par plusieurs départements et régions (*).
En signant cette charte, elle prend l’engagement de :
- Restreindre et éliminer à terme l’usage des produits phytosanitaires et biocides qui contiennent des perturbateurs endocriniens et accompagner ses salariés dans cette démarche.
- Réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation et développer la consommation d’aliments biologiques.
- Renforcer l’information de ses salariés et adhérents sur les liens entre santé et environnement.
- Éliminer progressivement les perturbateurs endocriniens des contrats et achats par le biais de critères d’éco-conditionnalité.
- Informer tous les ans ses salariés et adhérents de l’avancement des engagements pris.
Une nouvelle étape de son engagement
Il s’agit pour elle d’une étape supplémentaire dans sa mobilisation en faveur de la santé environnementale, qu’elle franchit avec le concours du RES.
Depuis plus de dix ans, un partenariat actif lie en effet le Réseau Environnement Santé et La Mutuelle Familiale avec pour réalisations concrètes des actions d’information, l’organisation de colloques, de conférences et d’ateliers pour sensibiliser les adhérents de la Mutuelle, et plus largement la population, aux risques de l’exposition aux perturbateurs endocriniens.
La Mutuelle Familiale a aussi créé une Fondation Santé Environnement, placée sous égide de la Fondation de l’Avenir, pour soutenir la recherche médicale appliquée dans ce domaine.
Pour André Cicolella, président du RES (Réseau Environnement Santé), « cette signature montre que l’enjeu des perturbateurs endocriniens et plus largement de la santé environnementale concerne aussi les organismes sociaux, qui aujourd’hui supportent les coûts croissants de l’épidémie de maladies chroniques ».
Pour
Léonora Tréhel, présidente de La Mutuelle Familiale, « il s’agit de
concrétiser, par des actes transformateurs de terrain, notre engagement en
faveur de la santé environnementale. La signature de cette charte est cohérente
avec nos choix politiques d’agir sur les facteurs de risque sanitaires et de
dégradation de notre environnement. Notre entreprise mutuelle se veut d’être
exemplaire dans ce domaine pour ses salariés, mais aussi pour faire vivre son
engagement sociétal en continu. »
(*) dont les villes de Paris, Strasbourg, Douai, Grande Synthe, Vandoeuvre-les-Nancy, Besançon, Dijon, Béziers, Toulouse, Bordeaux Tulle, Limoges, Bordeaux, Biarritz, Nanterre, Courbevoie, Puteaux, Boulogne, Sceaux, Villepreux, Buc, Montreuil, Fontenay-sous-Bois, Evry, Villejuif, Meaux, Montigny sur Loing….
Pour les départements et les régions : le Tarn, la Haute-Garonne, les régions Ile de France, Occitanie. https://www.reseau-environnement-sante.fr/presentation/