La Fédération Internationale des gynécologues-obstétriciens alerte sur la nécessité de réduire l’exposition aux substances chimiques
Le RES soutient l’appel lancé par la Fédération Internationale des gynécologues-obstétriciens (FIGO) qui alerte sur les dangers liés à l’exposition croissante à des substances chimiques présentes dans l’environnement.
La FIGO met en avant les conséquences graves et désormais bien connues que l’exposition précoce à ces produits toxiques perturbateurs endocriniens peut engendrer (troubles du développement fœtal, malformations congénitales, atteintes des fonctions cognitives, cancers, troubles de la reproduction etc.) et dénonce les projets d’accords commerciaux internationaux qui tendent à remettre en cause la règlementation en matière de protection de la santé et de l’environnement.
Cette nouvelle déclaration montre une fois de plus l’urgence d’agir sur les causes des maladies chroniques, ce qui permettrait aussi de réduire les coûts astronomiques liés à la prise en charge de ces pathologies, estimés à 157 milliards d’euros pour l’Europe par des chercheurs européens et américains, soit 1,23 % du PIB de l’Union européenne.