Dans une lettre à la rédaction du Financial Times, Barbara Demeneix, endocrinologue, professeure au Muséum National d’Histoire Naturelle, affirme qu’en plus du changement climatique, il y a au moins deux autres menaces « astéroïdes » : la pollution chimique et la perte de la biodiversité.
La pollution chimique a maintenant atteint des niveaux sans précédent, chaque enfant né aujourd’hui est « pré-pollué » avec des centaines de produits chimiques.
La contamination chimique du liquide amniotique affecte notamment le développement du cerveau des futurs générations. Les premiers stades du développement du cerveau peuvent être assimilés à une rue à sens unique. Il est impossible d’appuyer sur replay et de recommencer le processus.
Nous apprenons continuellement comment l’environnement affecte l’expression des gènes, principalement par l’épigénétique, mais ces données ne sont pas encore pleinement prises en compte par les régulateurs et les décideurs politiques qui traitent de la réglementation des produits chimiques.