En réduisant l’exposition de sa population aux phtalates, la ville de Nice souhaite prévenir la prématurité, la mortalité et les maladies infantiles sur son territoire.
Déjà engagée contre les perturbateurs endocriniens depuis sa signature de la charte «Villes et Territoires Sans Perturbateurs Endocriniens» le 11 décembre 2021, la Ville de Nice lance cet automne sa campagne de prévention contre les phtalates afin de toujours mieux protéger sa population et les écosystèmes de l’exposition aux perturbateurs endocriniens.
La Ville de Nice a mis en place de nombreuses mesures de prévention sur son territoire métropolitain dans différents domaines. Parmi elles, l’instauration du zéro plastique en restauration collective avec l’utilisation de produits frais et biologiques, l’interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires et biocides contenant des perturbateurs endocriniens ou encore l’adoption de produits d’entretien labellisés bio, naturels et sans perturbateurs endocriniens.
Aujourd’hui la Ville a l’ambition de poursuivre son engagement contre les phtalates dans le cadre de la campagne de prévention des «1000 premiers jours».
Les phtalates représentent une grande famille de perturbateurs endocriniens présents dans de nombreux produits de la vie quotidienne : plastiques, cosmétiques, alimentation ultra-transformée…
Ils engendrent de nombreux risques pour la santé notamment ceux liés à la prématurité, à la mortalité et aux maladies infantiles.
Le RES a participé à la journée annuelle des 1000 jours organisée par la ville et la métropole de Nice. À cette occasion, la ville de Nice a annoncé le lancement de sa campagne Zéro Phtalates.
Le docteur Richard Chemla, Adjoint au maire de Nice délégué à la transition écologique et énergétique, à la Santé et au bien-être et à la protection animale, et André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé, se sont réunis le 9 octobre aux côtés des services de la collectivité, de l’ARS et de nombreux autres partenaires institutionnels et associatifs afin de lancer cette campagne de sensibilisation qui sera déployée à Nice début novembre.
Nice sera la ville pilote de cette action de prévention qui sera ensuite déployée au niveau national.
L’expérience de Nice sera présentée lors du colloque du Sénat le 17 novembre prochain à l’occasion de la journée mondiale de la prématurité organisée par le RES en partenariat avec l’AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire) et SFE (Société Française d’Endocrinologie) «De la prématurité aux maladies infantiles : l’enjeu des perturbateurs endocriniens».