Favorable à un modèle intensif, la proposition de loi Duplomb vise, entre autres, à maintenir notre agriculture dans une dépendance aux pesticides de synthèse, abaisser la protection des zones humides et faciliter les projets d’élevage industriel…En bref, la PPL Duplomb regroupe un ensemble de mesures régressives qui menacent la biodiversité, la qualité de l’eau, l’indépendance des agences sanitaires et l’avenir d’une agriculture durable en France !
Voici un résumé des points principaux soulevés :
Réintroduction des néonicotinoïdes : La PPL Duplomb permet la réintroduction de ces insecticides, interdits en France depuis 2016 en raison de leur impact dévastateur sur les pollinisateurs. Cette mesure est un recul majeur pour la biodiversité.
Facilitation de l’élevage intensif : Le texte propose de simplifier les procédures pour l’implantation d’élevages intensifs en alignant les seuils des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) sur les normes européennes et en limitant les contrôles. Cela pourrait favoriser des pratiques agricoles intensives au détriment de l’environnement et des petites exploitations.
Gestion des ressources en eau : La proposition facilite le stockage de l’eau pour l’agriculture intensive, ce qui pourrait menacer les zones humides et les cours d’eau, et priorise l’usage agricole de l’eau au détriment d’autres usages et de la préservation des écosystèmes.
Remise en cause de l’indépendance de l’ANSES : La PPL prévoit que les décisions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) devront être conformes aux avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), ce qui pourrait limiter son indépendance et sa capacité à protéger la santé publique et l’environnement.
Critiques des organisations environnementales : Des associations telles que Générations Futures, Greenpeace France et la Fondation pour la Nature et l’Homme dénoncent cette proposition de loi comme une attaque contre l’environnement et l’avenir de l’agriculture. Elles estiment que le texte favorise une agriculture intensive et destructrice, aux antipodes des exigences d’une transition agroécologique indispensable.
En résumé, la PPL Duplomb regrouppe un ensemble de mesures régressives qui menacent la biodiversité, la qualité de l’eau, l’indépendance des agences sanitaires et l’avenir d’une agriculture durable en France.
Le RES est membre du collectif Nourrir, à ce titre nous soutenons ses initiatives et participons aux groupes de travail comme sur la LOA.
Vous pouvez retrouver la tribune NON à l’adoption de la Loi Duplomb en faveur des pesticides via ce lien 👉https://shaketonpolitique.org/interpellations/loi-duplomd-pesticides
Ainsi que la pétition d’Agir pour l’environnement « Refusons la grande régression de l’agriculture française » via ce lien 👉 https://pplduplomb.agirpourlenvironnement.org/