RISQUES LIES AUX PHTALATES
ARTICLES PARUS D’AVRIL A JUIN 2012
DANS LA LITTERATURE SCIENTIFIQUE (Source Pubmed)
FAITS MARQUANTS
EFFETS CHEZ L’HOMME
- Effets physiopathologiques :
– L’imprégnation en plusieurs métabolites de phtalates (MMP, MiBP et MEP) chez le sujet de 70 ans est associée à la prévalence du diabète, ainsi qu’à des marqueurs de la sécrétion d’insuline et de résistance à l’insuline
– Les mélanges de substances chimiques environnementales (phtalates, polybromés, pesticidesorganochlorés etc.) peuvent contribuer aux effets sanitaires néfastes observés sur le développement testiculaire de l’enfant.
– Il existe une association entre l’exposition aux métabolites du DEHP et les troubles du spectre autistique chez l’enfant.
– L’exposition actuelle aux phtalates n’est pas associée à des effets anti-androgéniques (apparition de la puberté, niveaux de testostérone, gynécomastie pubertaire) chez 555 jeunes garçons et adolescents.
- Effets ex vivo :
– L’exposition de greffes de testicules fœtaux humains au DBP altère les cellules germinales mais ne réduit pas l’expression des gènes qui régulent la biosynthèse de la testostérone fœtale.
EXPOSITION ENVIRONNEMENTALE
– Les concentrations de DEHP étaient quantifiables et variables chez 17 enfants sur 22 au début de la nutrition parentérale (NP) cyclique. A la fin de la PN, les concentrations en DEHP avaient significativement augmenté.
– Les alkylphénols, le BPA et les phtalates sont parmi les principaux micropolluants organiques (MPO) présents dans les eaux côtières du Nord-Ouest de la mer Méditerranée.