RISQUES LIES AUX PHTALATES
ARTICLES PARUS D’OCTOBRE 2012 A MARS 2013
DANS LA LITTERATURE SCIENTIFIQUE (Source Pubmed)
FAITS MARQUANTS
Chez l’animal, l’exposition in utéro au DEHP entraîne à l’âge adulte des effets cardiovasculaires (baisse de la pression artérielle systolique et diastolique) et comportementaux chez les mâles.
D’autre part, deux études montrent que l’exposition in utero au DEHP ou à un mélange de plastifiants (BPA, DEHP, DBP) induit des effets transgénérationnels. Dans le premier cas, des troubles de la reproduction se transmettent sur 4 générations chez la souris ; dans le deuxième cas, certaines maladies de l’adulte (anomalies pubertaires, maladies des testicules, obésité et maladies de l’ovaire) peuvent être transmises sur trois générations chez le rat.
In vitro, le DBP perturbe l‘expression des gènes impliqués dans le cycle cellulaire et les voies apoptotiques des follicules antraux ovariens.
Une étude portant sur l’imprégnation des fourmis montre que leur cuticule absorbe les phtalates atmosphériques, faisant d’elles des bio-indicateurs de pollution, et qu’elles sont largement contaminées aux phtalates.