RISQUES LIES AUX POLYBROMES :
ARTICLES PARUS DE JUILLET A DECEMBRE 2011
DANS LA LITTERATURE SCIENTIFIQUE (Source PubMed)
FAITS MARQUANTS
EFFETS CHEZ L’HOMME
- Effets physiopathologiques :
– La présence de perturbateurs endocriniens, dont des polybromés, dans le liquide folliculaire humain est un facteur de risque de développement anormal de l’ovocyte exposé in vivo (diminution de la fécondation).
– Le temps de la grossesse et l’infertilité ne sont pas associés à l’exposition in utero aux polybromés au contraire des avortements spontanés qui sont plus importants.
- Effets in vitro :
– Les bisphénols polyhalogénés peuvent agir comme des composés obésogènes perturbant les fonctions physiologiques régulées par le PPARγ humain ou animal.
EFFETS CHEZ L’ANIMAL
- Chez le rat :
– L’exposition au BDE-99 au cours de la période de gestation produit chez les fœtus un retard dans l’ossification, une légère hypertrophie du cœur et un foie plus volumineux. Des signes évidents de toxicité embryo/fœtale sont constatés.
– L’exposition au long terme aux PBDE modifie potentiellement les fonctions cellulaires pouvant conduire aux désordres métaboliques et au cancer.
- Chez la souris :
– Des interactions génétiques et environnementales en lien avec des comportements sociaux et cognitifs sont associées à un dimorphisme sexuel, une dysrégulation épigénétique et des déficits comportementaux.
MÉTABOLISME, BIOMONITORING
– Les polybromés sont détectés dans tous les échantillons de liquide amniotique analysés, ce qui peut avoir un impact potentiel sur la santé périnatale du fœtus.