Le RES soutient l’action des maires qui ont pris un arrêté d’interdiction des pesticides sur leur commune. Les distances prévues dans cet arrêté n’ont en effet pas grand sens. Tout le monde sait que les pesticides ne restent pas sur place et se déplacent.
On sait aussi que ces pesticides, étant pour une grande part des Perturbateurs Endocriniens, il n’est pas possible de fixer des valeurs limites. L’effet sanitaire peut être en effet plus fort à faible dose qu’à forte dose. De plus les effets cocktails existent avec d’autres Perturbateurs Endocriniens provenant des plastiques ou des médicaments.
Au moment où l’étude ESTEBAN de Santé Publique France confirme la contamination quasi-totale de la population et plus particulièrement des enfants, le temps n’est plus de prendre des demi-mesures, il faut supprimer les sources de contamination qui représentent un risque pour la santé des générations futures. C’est le sens de la charte des Villes et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens lancée par le RES et aujourd’hui signée par près de 200 communes, 3 Régions et 3 Conseils Départementaux.
Conférence de presse du 10 septembre
Plusieurs dizaines de communes ont pris des arrêtés anti-pesticides ces derniers jours, depuis l’initiative du maire courage de Langouët, Daniel Cueff. En multipliant les arrêtés anti-pesticides, les maires entendent durcir la réglementation en matière d’épandage des pesticides près des habitations.
A l’invitation de Michèle Rivasi (députée européenne, initiatrice de la commission Pest au Parlement européen, agrégée et diplômée de l’Ecole Normale supérieure en biologie) une conférence de presse a été organisée mardi 10 septembre.
André Cicolella y a participé pour le Réseau Environnement Santé