« La santé devrait être la priorité des états généraux de l’alimentation. Nous vivons aujourd’hui une épidémie de maladies chroniques liées pour beaucoup à notre alimentation. Il y a dès lors trois aspects essentiels concernant la santé et l’alimentation, sur lesquels les états généraux devraient se concentrer.
D’abord, il faut impérativement prendre conscience que l’alimentation est vectrice de pollution. Par exemple, 80 % des perturbateurs endocriniens viennent de là. Ensuite, sur la question nutritionnelle, on doit ouvrir le débat sur la transformation de l’alimentation, dont la caricature est la malbouffe.
Trop sucrée, trop salée, trop grasse ou encore chargée en pesticides et en additifs, elle est responsable d’énormes déficits micronutritionnels chez les consommateurs. Enfin, la question de l’alimentation couvre aussi la santé des producteurs, de ceux qui travaillent dans les champs et les élevages. On observe chez les agriculteurs un taux plus élevé de cancers de la prostate ou de maladies de Parkinson…
Notre réaction : L’enjeu est aujourd’hui d’éliminer les PE de notre environnement qui représentent un facteur majeur de la croissance des maladies chroniques. Les Etats Généraux de l’Alimentation doivent être l’occasion de mettre en œuvre cette politique, car 80% des perturbateurs endocriniens proviennent de l’alimentation.