Le projet NonHazCity a été sélectionné parmi les six finalistes du concours « Project Grand Slam » dans le cadre des 30 ans du programme européen INTERREG.
Pour soutenir ce projet inspirant et efficace de réduction de la pollution chimique; vous pouvez « liker » la vidéo sur la page Facebook du concours jusqu’au 30 septembre – la vidéo la plus votée sera la gagnante !
Dans le prolongement de la signature la charte « Villes et Territoires Sans Perturbateurs Endocriniens », l’engagement des villes et territoires français dans des projets similaires renforcerait l’exemplarité de de la Ville et de la France sur les questions de santé environnementale.
Le consortium NonHazCity est composé de 18 partenaires de 9 municipalités qui ont pris la responsabilité de réduire l’exposition de substances toxiques provenant de petites sources dispersées sur leurs territoires urbains. De plus, un réseau de 23 organisations associées, y compris d’autres municipalités, des sociétés de services publics d’eau, les autorités environnementales nationales et internationales et des organisations non gouvernementales les ont soutenus.
NonHazCity est notamment intervenu auprès des entreprises avec des mesures de réduction concrètes (par exemple, des coiffeurs, des services de nettoyage, des ateliers de réparation automobile, des hôtels et des bureaux). Au total, environ 40 entreprises ont été touchées par des activités de conseil direct, environ 340 par des séminaires et formations ; 3500 entreprises ont reçu du matériel d’information.
De plus, des campagnes d’information intensives ont été organisées à l’intention des habitants des villes partenaires : NonHazCity a réuni plus de 15 000 habitants lors de ses événements et plus de 150 000 personnes ont été touchées sur les réseaux sociaux. C’est surtout cet axe de travail « Detox your home » qui a été mis en avant de le présent concours.
Enfin la commande publique a également fait l’objet d’actions, un plan de réduction de l’exposition dans les écoles maternelles a notamment ciblé les phtalates présents dans les vieux jouets et la literie.
10 000 matelas ont été remplacés, ce qui a permis d’éliminer 2 tonnes de phtalates. Le projet a permis de découvrir qu’un lézard en plastique contenait 42 % de DEHP, ce qui pose la question même de la notion d’ « additif ». Au total quelques kilos de phtalates ont été retirés des jouets et surtout de la literie.