Dans une étude publiée le 17 juin dans la revue Environmental Science : Procédés et impacts, un groupe de scientifiques européens et américains propose une définition de l' »utilisation essentielle » comme moteur d’une régulation plus efficace et plus protectrice pour la santé des substances per- et polyfluoroalkylées (ou PFAS).
L’approche proposée est basée sur le Protocole de Montréal et s’articule autour d’une caractérisation de l’essentialité des utilisations du PFAS selon trois catégories :
1. Utilisations non essentielles pour la santé, la sécurité ou le fonctionnement de la société ;
2. Utilisations qui remplissent des fonctions importantes mais pour lesquelles il existe des alternatives tout aussi performantes et plus sûres ;
3. Utilisations jugées essentielles parce qu’elles sont nécessaires à la santé, à la sécurité ou à d’autres fins sociétales importantes ET que des solutions de rechange ne sont pas encore disponibles.
Une étude américaine a récemment identifié la présence des PFAS dans le gazon synthétique. La présence de ces produits associés à de multiples problèmes de santé, dont le cancer, s’ajoute aux préoccupations croissantes de la tendance au remplacement du gazon naturel (parcs, écoles, stades et autres terrains sportifs) >> En savoir plus